Nikon D3x : prise en mains, deuxième partie
Publié le 19 février 2009 dans Articles et dossiers par Laurent Thion
C’est probablement en studio que s’utilisera le plus fréquemment le D3x. La sensibilité nominale de 100 ISO peut être exploitée sachant que dans certains cas, il est impératif de baisser en sensibilité pour pouvoir travailler correctement avec des flashs puissants (ce n‘était pas le cas de figure dans le billet précédent).
Nous publions cet article avec l’aimable autorisation de Laurent Thion et Jean-Christophe Courte (Urbanbike).
C’est probablement en studio que s’utilisera le plus fréquemment le D3x. La sensibilité nominale de 100 ISO peut être exploitée sachant que dans certains cas, il est impératif de baisser en sensibilité pour pouvoir travailler correctement avec des flashs puissants (ce n‘était pas le cas de figure dans le billet précédent).
105mm VR Micro Nikkor – f/19 – 1/3 sec ISO 100
Pour ma part, j’utilise le plus souvent la lumière continue et l’excès de photons ne se pose pas particulièrement. Le D3x donne une image très semblable à cette obtenue avec un D3. La dynamique est élevée et la qualité de l’image est excellente comme l’on pouvait s’y attendre d’après les premiers tests, surtout à 100 ISO. Toutefois, la montée du bruit est visible dès 800 ISO. Je m’en suis aperçu en photographiant mon chat. J’aurais pu rester à 100 ISO et utiliser des flashs mais l’animal cligne systématiquement des yeux lors du pré-éclair de mesure.
L‘éclairage au tungstène s’est donc imposé. Ceci m’a obligé à monter en sensibilité afin d‘éviter les flous de bougé, et à travailler à grande ouverture.
105mm VR Micro Nikkor – f/4 – 1/500 sec ISO 800
Image ramenée à la résolution du D3
Cette présence de bruit n’est pas préjudiciable lorsque l’image n’est pas exploitée à sa taille nominale (cf les visuels du chat non recadrés), ce qui semble être le cas pour nombre d’exploitations courantes. Bien entendu, il est également possible d’activer la réduction du bruit, tant sur l’appareil qu’en post-production mais chaque opération supplémentaire tend à se faire sentir avec de tels poids de fichier.
Une autre, juste pour montrer que Rufus n’est pas empaillé.
C’est d’ailleurs le moment de rappeler ce que signifie “sur le papier” 24,5 millions de pixels :
- une image de 4032 × 6048 pixels
- un poids de fichier de 139,5 Mo en RVB ou 186 Mo en CMYK 16 bits (divisez par 2 pour une profondeur de 8 bits).
- une taille d’impression de 34 × 50 cm à 300 dpi (résolution “classique” pour la photogravure et l’impression offset). En pratique, on peut tout à fait accepter une résolution de 200 dpi pour un rendu quasi identique, soit une taille d’impression de 51 ×76 cm.
- une taille d’impression de 100 × 150 cm pour une imprimante à jet d’encre dotée d’un rip récent et performant. À noter qu’une telle taille d’image ne se consulte généralement pas à 20 centimètres, ce qui autorise une taille d’impression encore supérieure vu les paramètres purement subjectifs qui entrent en jeu.
- 140 × 210 cm pour une résolution écran de 72 dpi, soit de quoi couvrir la majorité des écrans de téléphones portables actuels et à venir.
105mm VR Micro Nikkor – f/32 – 1,5 sec ISO 100
105mm VR Micro Nikkor – f/29 – 1/6 sec ISO 100
45mm PC – f/25 – 1/6 sec ISO 100
Si ces dimensions de sortie constituent votre norme quotidienne, le D3x peut effectivement rendre service. Sinon, un D3 fera l’affaire, sachant que les tailles indiquées ci-dessus ne sont réduites que de 70 % avec un appareil de 12 millions de pixels et pas de la moitié comme on pourrait le penser de prime abord…
À suivre…
Bravo, Rufus, vraiment imperturbable !!
réduite de 70% ou à 70%. il me semble à 70%.
merci pour le billet
« réduite à 70% » effectivement. Le coefficient multiplicateur exact étant l’inverse de la racine de 2, soit 0,707106…
C’était pour piéger ceux qui dorment là-bas, près du radiateur ! :^)
Laurent
Ps : Volker, je te laisse corriger…