La numérisation sans scanner : prérequis et matériel (première partie)
Publié le 31 janvier 2015 dans Articles et dossiers par Volker Gilbert
La pratique photographique est loin d’être un long fleuve tranquille et le passage entre l’argentique et le numérique avait de quoi déboussoler un certain nombre de photographes. La numérisation d’images argentiques permet de faire le pont entre les deux technologies, de manière à réutiliser les images par le biais de la diffusion ou impression numérique. Mais le processus reste malheureusement assez chronophage tout en exigeant un certain niveau de maitrise pour obtenir de résultats concluants.
Rappelons que, pour numériser des documents transparents, il existe différents équipements dont chacun possède des avantages et des inconvénients :
- un scanner à plat avec dos transparent permet de faire face à tous les originaux, aussi bien opaques que transparents ;
- un scanner de films permet de numériser des bandes de films ou des diapositives sous cadre avec une qualité qui est, à de rares exceptions près, supérieure à celle obtenue avec des scanners à plat. Si la plupart des scanners de films sont cantonnés à des formats de films égaux ou inférieurs au format 24 x 36, certains modèles sont à même de numériser des films moyen format et, plus rarement, grand format ;
- un scanner à tambour permet de produire des numérisations de grande qualité, à la fois en termes de résolution et de fidélité des couleurs. En revanche, il n’accepte que des documents souples et d’une faible épaisseur puisqu’il faut pouvoir les enrouler autour du cylindre. Beaucoup plus onéreux que les autres types de scanners, les scanners à tambour sont presque exclusivement utilisés dans un environnement professionnel, mais progressivement délaissés au profit de scanners à plat haut de gamme ;
- un appareil numérique permet également d’obtenir, en fonction du capteur et de l’objectif employés, des résultats d’une qualité satisfaisante, voire excellente. À la différence d’un scanner à plat, qui emploie une barrette avec une rangée de photosites CCD, un appareil photo numérique ou un scanner film d’entrée de gamme utilise un capteur CMOS ou CCD fixe.
Pour remarquables que soient les résultats obtenus, « l’imprégnation » numérique actuelle me fait dire que ce grain ….
Je sais, je sais, mais à titre personnel, le grain argentique ne me choque pas et à fortiori sur un tirage ou il reste beaucoup plus discret. D’habitude, je n’utilise pas de suppression de bruit, mais son usage est tout à fait possible pour atténuer la texture granuleuse….
Remarquable, merci à vous pour le sujet et le traitement.
Un article intéressant et précis, comme d’habitude!
J’attends avec impatience l’épisode suivant qui devrait me permettre sans nul doute d’affiner ma technique.
Merci Volker!
Passionnant quand on a rencontré toutes les misères avec un Epson V700 pour placer les films 24×36…impossible. Alors la solution la meilleure est bien de photographier avec un appareil, soufflet, etc…c’est ce que je fais maintenant, alors vite la suite Monsieur Volker, merci….
Super article et superbe photo de ce bébé révolutionnaire. vous écrivez sous cette photo: Numérisation avec un Canon EOS 5D Mark II (8 images).Qu’est ce que 8 images.
Merci par avance et re merci pour votre article.