Photographe portraitiste
Publié le 6 novembre 2014 dans Actualités Livres par Sarah Tailleur
Être photographe portraitiste à l’ère des médias sociaux, c’est non seulement pouvoir mener une carrière artistique et donner de la visibilité à ses images, mais c’est aussi, tel un véritable entrepreneur, procéder à des choix stratégiques propices au développement de son entreprise.
En photographie portraitiste, on ne vise pas une clientèle de directeurs de galeries d’art ou bien de designers, mais bien des gens normaux qui œuvrent parfois dans des domaines très éloignés des sphères artistiques et qui veulent simplement de beaux souvenirs. Pour atteindre ces personnes et surtout se faire engager, le portraitiste devra user de stratégies de promotion et de marketing. Si l’on n’est pas capable d’aller chercher des clients et de faire preuve d’initiatives en matière de publicité, l’art et la créativité resteront un passe-temps, à moins que l’on parvienne à vendre ses œuvres et à les exposer dans des galeries… Mais ce photographe ne sera certainement pas un photographe que l’on engagera pour des photographies de famille. Si vous envisagez de devenir portraitiste, comment savoir si vous seriez un bon entrepreneur ? Voici quelques-unes des qualités qui, selon moi, vous permettront de voir si vous êtes fait pour la vie de travailleur autonome, car être photographe indépendant, c’est bel et bien avant tout être un travailleur autonome (et ce, quelle que soit la spécialité que l’on épouse).
- Avoir le goût du risque : si la stabilité vous rassure et si risquer temps et argent vous effraie, vous n’êtes probablement pas fait pour devenir travailleur autonome. Devenir photographe indépendant, c’est aussi accepter de pouvoir être sans revenu ou de se retrouver sans contrat du jour au lendemain. Si l’idée d’être deux semaines sans rémunération ou encore d’investir de l’argent dans votre entreprise sans savoir si vous le reverrez vous terrorise, ce n’est pas le bon métier pour vous. Le risque, c’est de prendre des décisions dont vous ignorez totalement les répercussions. Être entrepreneur, c’est souvent décider sur des coups de dé et croiser les doigts pour que tout fonctionne.