8 conseils pour se lancer dans la photo de rue
Publié le 18 mars 2013 dans Livres par Aude Decelle
Utilisez les éléments urbains
La rue n’est pas une toile vierge. De nombreux éléments composent notre environnement, et ces éléments peuvent être vus comme des « accessoires ». Leur utilisation peut faire sortir une image du lot et accentuer certains détails de la scène, voire tenir un rôle plus important que les sujets concernés. Si vous les utilisez bien, ces éléments peuvent jouer à votre avantage. Il suffit d’un œil exercé pour les repérer.
Jouez avec les contrastes et les ressemblances
Les contrastes saisissants et les similitudes étranges ressortiront toujours d’une image, car ils nous font méditer, réfléchir et sourire. Ouvrez les yeux sur votre environnement et vous commencerez à remarquer des scènes remplies de contrastes et de contradictions. Les contrastes peuvent être visuels comme métaphoriques. Voici les plus évidents que vous serez amené à observer : lumière contre obscurité, grand contre petit, riche contre pauvre.
N’oubliez pas les scènes sans humains
Une photo ne doit pas nécessairement comporter des humains pour être une photo de rue. Vous capturez la vie humaine, et les traces de cette vie sont tout autour de nous, même si les gens sont partis depuis belle lurette. L’environnement urbain dans lequel nous vivons produit de nombreux détails qui représentent des signes d’interaction et d’existence humaines, comme les objets abandonnés ou perdus.
Apprenez à repérer les détails
Faites toujours attention aux plus petits détails – ceux qui ne sont pas apparents au premier abord, mais qui après une inspection poussée révèlent des éléments intéressants, dignes d’un instant décisif. Pour repérer ces détails, vous allez devoir ouvrir encore plus grand vos yeux et vous focaliser sur votre environnement. Concentrez-vous sur la vue d’ensemble pour apprécier les instants que les gens ne prennent pas le temps d’observer. Cela vous distinguera de ceux qui se contentent de prendre des instantanés.
Texte et images extraits du livre de Tanya Nagar, Street Photo, Manuel des photographes urbains, paru aux éditions Eyrolles, 176 p., 14,90 €, ISBN 978-2-212-13598-5
La ville comme terrain de jeu du photographe.
Merci pour cet extrait ^_^
Jadore faire les photos car je suis tombee amoureuse des arts designer.. vous aviez raison
Je le fais promis
Merci
Article très sympathique, mais par contre, comment on fait pour avoir le droit à l’image de tous ces gens, pas facile de rattraper des personnes éloigné, et de les convaincre à signer un formulaire.
il faut juste croiser les doigts pour que personne ne remarque sa photo ?
Et pour changer un peu l’oeil, allez à la maison européenne de la photo à Paris voir l’expo Mayerowitz. Au début de l’expo, 4-5 photos de ses débuts, dans les 70′, photos de rues de NewYork complétement remplies, où les plans ne se distinguent plus, pas juste 2-3 mecs avec des lignes de fuite et des structures faites par des rampes d’escaliers 😉
ah oui, et @ Michel LG : Photographier, c’est voler…
mais je te l’accorde c’est pas toujours facile…
voleur d’ image ? c’ est pas voler! c’ est requisitionner pour faire avancer le monde ! tant pis pour celles qui n’ ont que leur image!